I) L’IMPACT DE LA CRISE POUR L’AFRIQUE
La transmission de la crise financière à l’économie réelle affectera durement le continent africain qui pourtant n’a aucune responsabilité dans la genèse de cette crise. Selon les prévisions de la Banque africaine de développement (BAD) :
Le taux de croissance du PIB devrait être de 2,9% en 2009, contre une prévision de 6% avant la crise.
Il y aurait une contraction de 40% des exportations à cause de la chute de la demande mondiale des matières premières ; de la chute des prix de nombreux produits de base exportés par l’Afrique. Les pertes dues à cette contraction seraient de 383 milliards de dollars.
Les envois des émigrés devraient chuter également, ce qui aggraverait la situation de certains pays dont ces envois représentent plus de 4% du PIB et beaucoup plus élevés que l’aide publique au développement. En 2007, les envois des expatriés africains s’étaient (...)